Discussion divine

Sir Jipitou entra dans la chapelle avec respect. Cela fesait des lustres qu'il n'avait pas mis les pieds dans une maison de Dieu. Il s'avança devant l'autel, regarda tous les Saints, les sculptures, les tableaux et les ornementations.

« Tu sais, je t'en veux encore! Jamais je n'aurais cru possible de ressentir un vide aussi immense.»

Il garda le silence un long moment.

« Je me suis refais une vie, j'ai retrouvé l'amour et en plus, mon amour va me redonner la joie d'être de nouveau père. J'espère que cette fois-ci, tu seras plus clément pour les miens.» Il regarda la croix avec une certaine colère dans les yeux.

«Même si nous ne sommes pas en paix, accepte au moins Ezora et notre fils son ton aile. Peut-être qu'avec le temps...» finit-il dans un murmure.

Sir Jipitou resta là encore un bon moment à essayer de faire le vide dans son esprit.

Tout doucement, il sortit de la chapelle sans faire son signe de croix.

Venant de s'éclipser doucement de la corvée de ménage, c'est ici qu'il avait le goût d'être en ce moment. Étant gradé, il ne pouvait se permettre de laissez paraître trop d'émotion. Mais il avait besoin d'un coin tranquille pour laissez sortir la pression.

Il entra, sans faire de bruit, regarda la statut de Dieu et fronça les sourcils. «Salut! Ta vraiment décidé de me la faire à la dur? Était-ce vraiment nécessaire?»

Il marcha vers l'autel, y déposa tous ses armes et s'assit sur la rampe qui l'entourait.

« Je veux bien croire que ta Bonté est divine, que tu guides nos pas dans notre chemin, que tu mets les obstacles sur notre route pour nous faire grandir. Mais je ta rappelle que tu m’as enlevé TOUTE MA PREMIÈRE FAMILLE ET QUE LA TU VIENS DE FAIRE PARTIR MA DEUXIÈME FEMME. T'EN AS PAS MARRE DE T'ACHARNÉ SUR MOI?

Sur son élan, il se leva, tourna autour de l'autel pour parler à Dieu, se plaça devant la statut et s'y planta les deux pieds bien solide.

«Si tu es pour me faire vivre que de la merde, lâche-moi pour de bon! Fout moi là paix! Ou Arrête. Je me donne corps et âme pour les autres, j'ai tout donné à Ezora et c'est ce que tu me donnes en retour? Un coup de couteau au cœur et un vide immense? Wouhaaaaa, super! Merci Ho Grand Dieu pour ta Bonté. J'en demandais pas tant!...»
Tournant dos à la statut

«Prochain coup, passe mon numéro STP. Je crois que j'ai donné maintenant, tu trouves pas?»

Se surprenant lui même, il prit un grand respire pour se calmer. Se frottant les yeux, il ne réussit pas à retenir des larmes.

« Soit! Si tu as choisi de me laisser tomber, je vais vivre avec. Mais garde Evers et Ezora, sa mère, sous ton aile s.t.p. Elle est tout pour lui et elle.... je ne suis pas capable de lui en vouloir Seigneur. Malgré tout....malgré tout.»

Il s'appuya sur l'autel et pour la première fois, il ressentit l'immensité du vide qui le rongeait. Il referma les yeux et murmura:
« Aud, Louis, mes amis qui sont partis, où êtes-vous? J'aurais tellement besoin de votre sagesse. J'aimerais tant savoir que faire...
Tout ce que je veux, s'est une personne avec qui il serait bon d'être Seigneur. Pour moi et Evers. C'est tout.»

Il resta là, en silence, reprenant doucement ses esprits. Poings fermés sur l'autel et les yeux clos. Il avait vaguement entendu le bruit de la porte de la chapelle mais ne sentait pas la force de relever la tête maintenant.

Il sentit une main se déposé doucement sur son épaule. Une âme charitable qui l'avait surement entendu. Il ne savait que faire, déchiré entre le sentiment de tomber et celui de garder sa prestance de Capitaine. Il releva le visage et regarda qui était là. Il entendait la recrue Edwige lui parler mais son esprit était encore loin.

Reprenant doucement contact avec la réalité, il prit conscience de son état en voyant le regard de la recrue. Il devait avoir le visage rouge, les yeux injecté de sang et le corps qui tremblait de partout. Rien de vraiment impressionnant pour un Capitaine se disait-il.

D'une voix las, «Bonjour recrue Edwige. Je vous ai abandonné pour la corvée du ménage mais le LG y était et j'avais besoin d'un moment.»

Il se redressa et pris un grand respire.

«Disons qu'il y avait un sujet que je voulais m'entretenir avec Dieu.»

Tranquillement, il reprit son épée de sur l'Autel et la réinstalla à sa ceinture.

«Nous avons une relation trouble depuis bon nombre d'années. Cela remonte à loin.»

«Vous arrives-t-il de priez recrue Edwige?»

Voyant les efforts, de l'homme pour cacher de son mieux une lourde souffrance qui cependant restait visible dans ses yeux, Edwige senti son coeur se serrer mais n'en dit mot.
C'est le capitaine, même si il est avant tout un homme, je dois lui laisser les apparences sauves.

La corvée de ménage je l'ai abandonnée aussi, haussant les épaules j'ai cru a une attaque...j'y retourne ensuite. Rien n'est plus important, que mes compagnons d'armes gradés ou non et quel que soit le danger qu'ils doivent affronter donc me voici.

Elle émit un petit rire doux. juste pour marquer un peu sa boutade mais sans pour autant faire la fanfaronne. ce n'en était pas le moment.

Bonne excuse pour éviter la corvée non?

Mais vous n'avez point a vous justifier vous estes mon capitaine...

Elle sourit, voyant le capitaine reprendre des couleurs un peu plus normales,
attendons encore il as besoin de se reprendre totalement. Les autres ne doivent pas le voir ainsi. La pitié aide rarement les hommes d'honneur.IL faut qu'il vide ce mal qui le ronge tout d'abord
Mage de la sylphe ce qui voulait dire en plus de parler aux esprits des bois être : médecin,et herboriste.
Si a présent elle étais aristotélicienne et donc priais a l'église; rien n'avais pu lui faire oublier qui elle étais et son passé. Elle agissait comme auprès d'un patient, ayant besoin de soins. C'était plus fort qu'elle, ainsi avait elle été élevée. Son grand père, lui avais appris a écouter tout autant qu'a appliquer onguent ou donner infusions. Sa voix résonnais encore a son oreille. Si tu écoute , tu vois le mal et alors tu peux aider... regarde l'aura le tourbillon qui l'entoure..avant que de regarder les blessures souvent le mal est dans l'âme plus que dans le corps C'est pour cela qu'elle ressentait toujours aussi fort le trouble qui s'emparait des personnes autour d'elle. Aussi bien qu'elle vit le tourbillon sombre qui s'était emparé de Sirjipitou.
Elle souriait, toujours lorsqu'elle ajouta


Je prie tout les jours capitaine, pas forcément a l'église mais dans ma chambrée. Ou ien sur les berges du lac au soleil levant.
Et des discutions, avec le très haut j'en ai eu de nombreuses... Parfois très houleuses même,
ensuite j'ai toujours trouvé un apaisement, une réponse même... quelques fois, Ses desseins ne nous apparaissaient que tardivement.

Sentant l'énergie lui revenir peu à peu, la douceur de la recrue Edwige le traversa. Il sentit une douce énergie venir de elle et cela le réconfortait. Il la fixa dans les yeux et vit une gratitude apaisante.

Lui offrant un sourire honnête pour son état qu'il jugeait plutot durement, il se ressaisit et replaça tranquillement son uniforme.

«Il y a des moment dans la vie que nous doutons de Dieu. J'en suis justement à me questionner. Je pourrais dire que j'ai beaucoup de difficulté ces temps-ci à bien comprendre le dessein de Dieu justement.»

Il fit une pause et regarda la statu derrière lui. Il pris un grand soupir et s'éclaircit l'esprit.
Prennant le temps de renfermer ses pensées noires au plus profond de son âme, il s'éfforça de reprendre un regard calme et patient. D'autre ne tarderais surement pas à le chercher pour la suite du ménage.

«Merci recrue Edwige pour votre attention. Je l'apprécie fort bien. »

Lui déposant une main sur l'épaule, ils les dirigèrent doucement vers la porte...

S'était la frénésie à la caserne. La grande mobilisation générale. Tous les soldats partaient à la guerre. Seul une compagnie restait pour gardez la ville. Le capitaine, après avoir argué ses troupes, vint discrètement à la chapelle.
Il entra sans faire son signe de croix.

«Salut... Comme tu sais, je pars à la guerre. Si tu choisis ce moment pour me prouver ta supériorité, laisse Evers et sa mère en dehors de nos histoires, veux-tu bien!»

Il regarda la statut de Dieu

«J'ai retrouvé l'amour, douce et calme, elle m'adoucit le cœur. Si c'est toi qui me l’envoi, tu as fait un bon choix. Prend soins d'elle, elle croit vraiment en toi. Ce qui n'est pas mon cas malheureusement.»

Il resta là un temps, pensif...